Après Newey, Red Bull pourrait perdre un autre gros bonnet

Red Bull : vers un nouvel exode de têtes pensantes avec le départ imminent de Jonathan Wheatley, son directeur sportif ?

Jonathan Wheatley. Photos : Red Bull

L’écurie Red Bull, qui règne sans partage sur la Formule 1 depuis des années, pourrait subir un nouveau coup dur. Après le départ d’Adrian Newey, légende du design en F1, c’est au tour de Jonathan Wheatley, directeur sportif, de voir son avenir chez Red Bull remis en question.

Selon les informations du Times, Wheatley, 56 ans, nourrirait des ambitions de devenir directeur d’équipe. Un poste qu’il n’est actuellement pas en mesure d’occuper chez Red Bull, où Christian Horner règne en maître. Frustré par ce manque de perspectives d’évolution, Wheatley aurait donc commencé à sonder le terrain auprès d’autres écuries.

Zak Brown, PDG de McLaren, a d’ailleurs prédit des changements chez Red Bull : « Tout ce remue-ménage est assez déstabilisant ; Newey est probablement le premier domino à tomber. Je suppose que ce n’est pas le dernier, vu le nombre de CV qui circulent. Nous avons constaté une augmentation des candidatures en provenance de cette écurie », a-t-il déclaré.

Deux écuries semblent particulièrement intéressantes pour le Britannique : Alpine et Sauber. Chez Alpine, le poste de Team Principal est occupé par Bruno Famin depuis le départ d’Otmar Szafnauer. Mais Alpine est en pleine reconstruction et une surprise est toujours possible. Sauber, de son côté, est également à la recherche d’un leader, Alessandro Alunni Bravi n’occupant qu’un rôle de représentant de l’équipe.

L’expérience et le savoir-faire de Wheatley font de lui un candidat de choix pour n’importe quelle écurie. Son rôle dans les succès récents de Red Bull n’est pas négligeable. On lui attribue notamment la stratégie redoutable des arrêts aux stands de l’équipe, qui est régulièrement la meilleure en la matière.

De plus, en 2021, il a joué un rôle crucial dans les discussions avec le directeur de course Michael Masi, contribuant ainsi à obtenir des décisions favorables à Red Bull.

Si les spéculations vont bon train, Christian Horner, directeur de Red Bull, s’est montré évasif sur la question : « Il y a toujours des rumeurs sur tout le monde. Les contrats et les conditions de travail des individus ne sont pas des sujets que nous abordons publiquement. »

La situation chez Red Bull n’est qu’un exemple des remous que connait actuellement le paddock de la F1. De nombreux pilotes et membres d’écuries sont en fin de contrat ou envisagent un changement d’air. Les prochaines semaines s’annoncent donc riches en rebondissements dans le monde de la Formule 1.

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