Alonso estime qu’Aston Martin est « plus rapide » que Ferrari

L’Espagnol a terminé le test avec de bonnes sensations. La faible dégradation de l’Aston Martin AMR23 est la clé du succès.

Fernando Alonso a évoqué la fameuse simulation de course qu’il a effectuée le dernier jour des essais à Bahreïn et n’a pas hésité à affirmer qu’il était plus rapide que Ferrari.

Cela fait quelques jours que les essais de pré-saison ont pris fin, mais la simulation de course du pilote espagnol avec l’AMR23 est toujours d’actualité. Certains observateurs avisés ont même osé placer Aston Martin devant Ferrari et Mercedes pour la course de dimanche.

Bien sûr, l’équipe a voulu « faire baisser la tension » et Mike Krack a demandé à garder les pieds sur terre. Mais Fernando Alonso, s’exprimant lors d’un événement Aramco, n’a pas pu cacher son sourire et a fait comprendre qu’il était plus rapide que Ferrari en termes de rythme de course.

« C’est difficile après les essais, parce que vous ne savez jamais ce que font les autres : différents moments de la journée, combien de carburant ils ont dans la voiture, quel poids, s’ils utilisent des pneus neufs ou usés… il est très difficile d’analyser les temps », a déclaré Alonso lors d’un événement dans un site Aramco.

« Le dernier jour, par exemple, nous avons fait une simulation de course, qui sera de 57 tours le week-end prochain à Bahreïn. Nous avons mis du carburant pour 57 tours et nous avons fait la course complète, avec de vrais arrêts au stand, des changements de pneus, etc. »

« Au même moment, Ferrari faisait la même chose, avec du carburant pour faire les 57 tours de la course, faire les arrêts aux stands et tout… et nous étions légèrement plus rapides », a ajouté le pilote Aston Martin.

C’est une simulation que Fernando a faite dans les dernières étapes de la pré-saison et qui a étonné beaucoup de monde dans le paddock. Il a été particulièrement surprenant qu’Alonso ait pu suivre Carlos Sainz avec des pneus ayant 15 tours de plus.

Il y a beaucoup de raisons d’être optimiste pour Aston Martin. Avec Red Bull qui joue dans une autre ligue, il ne serait pas déraisonnable de penser que l’équipe basée à Silverstone pourrait confortablement mener le peloton de milieu de grille et tenter de lorgner sur Ferrari et Mercedes.

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