Villeneuve : « Hamilton ne doit rien à Mercedes »

Jacques Villeneuve analyse les dessous du choix de Lewis Hamilton de rejoindre Ferrari, annonçant des répercussions majeures pour le paysage de la F1.

Jacques Villeneuve, le champion du monde de Formule 1 en 1997, est réputé pour son franc-parler et son analyse perspicace du monde de la course automobile. Il a décrypté avec sa verve habituelle le transfert retentissant de Lewis Hamilton chez Ferrari pour 2025. Un coup d’éclat qui, selon lui, va bouleverser le paysage de la F1 et générer des ondes de choc dans le paddock.

Villeneuve met d’abord en exergue la dimension extraordinaire de ce « mariage » entre deux titans du sport automobile dans une interview relayée par grandprix247 : « L’envolée de 7 milliards de dollars de la valeur boursière de Ferrari en 24 heures montre l’impact phénoménal de ce transfert. » Pour lui, il ne s’agit pas d’un simple changement d’écurie, mais d’un événement d’envergure mondiale : « C’est le plus grand pas qu’Hamilton pouvait franchir. C’est énorme pour l’image de Ferrari aussi. »

« Si l’on considère les choses sous cet angle, l’acquisition de Lewis par Ferrari n’a pas coûté cher. Lewis a déjà fait gagner de l’argent à Ferrari, même après qu’ils l’aient payé. C’est formidable. Lewis est très désireux de remporter son huitième championnat et il voyait bien qu’il ne l’obtiendrait pas avec Mercedes », a-t-il ajouté.

Interrogé sur la loyauté d’Hamilton envers Mercedes, Villeneuve balaie d’un revers de main les notions de sentimentalisme : « En F1, c’est un monde de requins. Hamilton a simplement agi dans son intérêt. Il ne doit rien à Mercedes. Il veut son 8ème titre, et Ferrari lui offre la meilleure chance de l’obtenir. »

Villeneuve se montre confiant en la capacité d’Hamilton à relever le défi Ferrari, mais souligne l’importance du changement d’environnement : « Chez Ferrari, la pression est immense. Il aura le sentiment de devoir constamment prouver sa valeur. » Un challenge mental qui pourrait s’avérer crucial pour son succès.

Le départ d’Hamilton pourrait également avoir des répercussions chez Mercedes, avec un risque de tensions internes et de baisse de motivation. A l’inverse, Villeneuve entrevoit une nouvelle dynamique chez Ferrari : « Il semble y avoir deux camps chez Ferrari maintenant, avec Hamilton et Leclerc. Cela peut créer une émulation positive, mais aussi des frictions. »

Les observations de Villeneuve offrent une perspective singulière sur ce transfert qui s’annonce comme un tournant majeur dans l’histoire de la F1. Son analyse incisive et son expérience du sport automobile nous permettent de mieux saisir les enjeux et les défis qui attendent Hamilton, Ferrari et l’ensemble du paddock.

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