Après le Crashgate de 2008, un nouveau scandale, en dehors de la piste, fait trembler le Grand Prix de Singapour de Formule 1
Un scandale de corruption récent secoue Singapour, mettant en cause l’ancien ministre du Commerce et de l’Industrie, Subramaniam Iswaran. Ce dernier fait face à 27 chefs d’accusation, dont la corruption, la réception de cadeaux en tant que fonctionnaire public et l’entrave à la justice.
Les allégations suggèrent qu’Iswaran aurait accepté des avantages d’une valeur de près de 160.000 dollars singapouriens de la part du magnat malaisien Ong Beng Seng entre 2015 et 2022. Ces avantages comprennent des billets pour le Grand Prix de Formule 1, des vols, des séjours à l’hôtel, des billets de football et de comédies musicales. Ces révélations soulèvent des préoccupations quant à l’intégrité du ministre, qui aurait occupé un rôle clé dans l’organisation du Grand Prix en tant que président puis conseiller du comité directeur de l’événement.
La démission d’Iswaran mardi dernier a été suivie de déclarations catégoriques niant toutes les accusations portées contre lui. Cependant, ces révélations marquent un tournant majeur, constituant le premier cas de corruption ministérielle dans l’histoire de Singapour. Une situation embarrassante pour le Parti d’action populaire (PAP), qui se targue d’une image de probité.
L’implication directe du ministre des Transports, S. Iswaran, dans l’organisation du Grand Prix en tant que président puis conseiller du comité directeur de l’événement, suscite des inquiétudes quant à l’impact potentiel sur l’une des courses les plus emblématiques de la Formule 1.
Malgré l’incertitude entourant cette affaire, le Ministère du Commerce et de l’Industrie a assuré que les préparatifs pour le Grand Prix de Singapour en 2024 étaient sur la bonne voie. Bien que cette situation puisse potentiellement avoir des répercussions sur la réputation du Grand Prix, aucune indication n’a été donnée suggérant des impacts défavorables sur les contrats de la Formule 1 ou d’autres accords gouvernementaux.
Nous continuerons de suivre cette affaire de près pour tenir nos lecteurs informés des développements ultérieurs, tout en observant si cette situation aura un impact significatif sur l’une des courses les plus attendues du calendrier de la Formule 1.
Singapore’s Transport Minister S. Iswaran has resigned after being charged with corruption in the biggest political scandal in almost four decades.
— Bloomberg (@business) January 19, 2024
Here’s everything you need to know about the rare corruption case that has shaken Singapore https://t.co/GSaRdxnMgL pic.twitter.com/PrQAnpJsZv