Szafnauer balance des détails sur les faiblesses d’Alpine

Les propos cinglants de Szafnauer mettent en lumière les failles internes chez Alpine, offrant un regard sur les défis méconnus de l’écurie

La sortie étonnante de Szafnauer révèle un chapitre méconnu de l’histoire d’Alpine en F1 : avant son arrivée en tant que Directeur d’équipe en 2022, l’écurie opérait avec une marge considérable en deçà du plafond budgétaire imposé par la FIA. « Quand je suis arrivé, nous étions des dizaines de millions en dessous du plafond, nous avions donc la marge pour recruter », a souligné Szafnauer, selon des propos rapportés par Motorportweek.

Cette révélation, faite après son départ suite au Grand Prix de Belgique, a mis en lumière les défis structurels auxquels Alpine était confronté malgré le soutien de Renault. Szafnauer a mis en évidence le fait qu’Alpine n’avait pas utilisé pleinement le plafond initial de 145 millions de dollars pour ses dépenses en F1, soulevant des questions sur la gestion stratégique des ressources.

Parmi les lacunes majeures identifiées par Szafnauer, l’absence d’un groupe dédié à la performance aérodynamique à Enstone a été une révélation cruciale. « Il n’y avait pas de groupe de performance aérodynamique dédié à mon arrivée », a-t-il noté, pointant ainsi une des premières constatations de son mandat.

Durant ses six mois d’audit minutieux des opérations d’Alpine, Szafnauer a été frappé par le manque crucial d’une vision structurée pour améliorer les performances aérodynamiques. « Vous devez bien comprendre et apporter des changements dans des domaines que vous savez améliorer parce que vous les changez, et c’est exactement ce que j’ai fait chez Alpine », a-t-il expliqué.

Dans le cadre du « plan de 100 courses » d’Alpine pour atteindre le succès en F1, Szafnauer a pris des mesures stratégiques. « Au moment où je suis parti, j’avais recruté un nouveau responsable de ce groupe, je l’avais séparé du groupe aérodynamique, et j’avais commencé à recruter des personnes en dessous », a-t-il souligné, mettant en avant ses efforts pour restructurer l’équipe.

Cette révélation de la sous-utilisation des ressources financières disponibles chez Alpine a mis en exergue les défis auxquels sont confrontées les équipes de milieu de grille. Elle a également souligné l’importance cruciale d’une structure opérationnelle solide pour tirer le meilleur parti des investissements dans un sport aussi compétitif que la F1.

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