« Politique de tolérance zéro à l’égard des racistes »- Red Bull licencie un employé pour son comportement raciste après la diffusion de textos sur les réseaux sociaux
Vendredi, Red Bull a licencié un membre de l’équipe alors que quelques SMS montrant ses commentaires racistes sont apparus sur les réseaux sociaux. L’ancien employé n’était pas un membre clé des opérations en bord de piste. Red Bull, avec ce geste, a déclaré qu’elle ne tolérera aucun comportement raciste.
Cette décision intervient après que Red Bull a publiquement condamné les attaques racistes en ligne contre Lewis Hamilton après sa collision avec Max Verstappen.
?CALL OUT RACISM?
— Ty Sports? (@TyroneMc__) July 27, 2021
? I’m disgusted that last night I was sent these images of Dom Marino who works @redbull @redbullracing @redbullmotors using disgusting language.
Action needs to be taken. The others included are also very accountable and I will be doing what I can ???? pic.twitter.com/CgNpeyNwfi
Un porte-parole de Red Bull a déclaré : « Comme nous l’avons reconnu publiquement la semaine dernière, nous condamnons les abus racistes de toute sorte et avons une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements racistes au sein de notre organisation ».
« La personne en question n’est plus un employé de Red Bull Racing », ajoute le communiqué. Red Bull n’a pas précisé si les commentaires racistes avaient été faits sur quelqu’un au sein du paddock ou en dehors de la F1.
Hamilton a été le premier à se lancer dans un mouvement au sein de la F1 pour apporter un soutien solidaire au mouvement Black Lives Matter en 2020, et quelques pilotes lui ont emboîté le pas en s’agenouillant avec lui, tandis que les autres portaient au moins un t-shirt « end-racism ».
Après les attaques racistes contre Hamilton, quelques pilotes ont également rompu le silence et condamné les attaques. Le septuple champion du monde a également lancé sa propre commission pour augmenter la représentation des personnes noires dans la F1.
En réponse, la F1 a promis d’y travailler en étudiant le rapport ; on peut donc dire que la F1 a atteint une position où elle veut absolument travailler contre le racisme. Mais est-ce suffisant ? Hamilton ne le pense pas, et il estime que les dirigeants de la F1 et des autres équipes doivent faire davantage pour réparer les dégâts du racisme structurel.
