Red Bull a une fois de plus averti que leur avenir en Formule 1 pourrait être en jeu si les écuries n’acceptent pas un gel des moteurs à partir de 2022
L’équipe basée à Milton Keynes a confirmé qu’un accord avec Honda est en place pour le transfert de la propriété intellectuelle du moteur à partir de la saison prochaine, ceci après que le constructeur japonais a annoncé leur retrait de la F1 après 2021 en octobre dernier.
Toutefois, la mise en œuvre de cet accord dépend de l’accord des autres constructeurs pour geler le développement des groupes motopropulseurs afin de limiter les coûts. « Tout a été clarifié entre nous », a déclaré Helmut Marko, conseiller de Red Bull, à l’agence allemande Auto Motor und Sport au début du mois.
« Le timing est fixe. Tout le monde est dans les starting-blocks, mais il n’y aura pas de OK tant que nous n’aurons pas la preuve écrite de la FIA que le gel du développement du côté du moteur est imminent. Nous attendons la décision de la FIA. Il devrait y avoir une clarification à ce sujet la semaine prochaine. »
Cependant, tout ne s’est pas déroulé comme prévu puisque… « l’accord qui existait vendredi n’était plus valable lundi », a déclaré le conseiller de Red Bull cette semaine. « Il y a d’autres discussions et négociations. »
Marko a ensuite réitéré le raisonnement financier pour demander le gel, arguant que c’est quelque chose que tous les constructeurs de F1 devraient vouloir. « Nous avons un plafond de coûts, nous discutons d’une restriction et d’une réduction des salaires des pilotes, seulement avec les moteurs, tout doit rester plus ouvert », a-t-il déclaré.
« De plus, la tendance est clairement à l’avancement de la nouvelle réglementation sur les moteurs jusqu’en 2025. Malheureusement, ce moteur a été un tel facteur de coût. Investir encore plus dans ce moteur n’a plus aucun sens. Pour la F1, c’est une décision de bon sens très claire. Le gel du moteur est la chose la plus importante. »
Un plan B ?
Mais si un gel n’est pas adopté : « Cela signifierait que Red Bull devrait radicalement repenser sa situation en F1, ce n’est pas un chantage », a averti Marko. « Pour des raisons de pur bon sens et de coût, un gel des moteurs est la seule façon d’avancer avec ces malheureux groupes motopropulseurs. »
Bien sûr, l’alternative évidente serait de chercher un accord avec Renault, mais à la question de savoir s’il existe un plan B si Red Bull ne peut pas continuer avec Honda, Marko a répondu : « Non, il n’y a pas de plan B. »
