Les avocats de Newey négocient actuellement les termes de son départ de Red Bull. Un point particulier fait l’objet de toutes les attentions : la clause de non-concurrence
Le paddock de la Formule 1 bruisse de rumeurs depuis plusieurs jours : Adrian Newey, génie de la conception automobile et figure emblématique de Red Bull, s’apprête à quitter l’écurie autrichienne. Un départ qui pourrait s’avérer lourd de conséquences, tant pour Red Bull que pour le paysage de la F1 dans son ensemble.
Si la séparation entre Newey et Red Bull ne fait plus guère de doute, un point central reste à éclaircir : la clause de non-concurrence qui figure dans son contrat. En effet, cette clause standard dans le monde de la F1 interdit généralement à un cadre de rejoindre une écurie rivale pendant un an après son départ.
Or, Newey, courtisé par plusieurs écuries de premier plan, dont Aston Martin et Ferrari, aspire à pouvoir s’engager dès 2025 dans un nouveau challenge. C’est pourquoi ses avocats s’activent actuellement pour négocier une levée de cette clause contraignante, selon la BBC.
L’enjeu est de taille pour les prétendants à ses services. En effet, l’arrivée de Newey, considéré comme l’un des plus grands concepteurs de monoplaces de l’histoire de la F1, pourrait s’avérer décisive dans la course au titre à partir de 2026, année de l’arrivée d’une nouvelle réglementation technique majeure.
Red Bull, consciente de l’impact potentiel de Newey sur ses rivaux, se montrera-t-elle disposée à le laisser partir plus tôt que prévu ? La réponse à cette question déterminera l’avenir de l’un des acteurs majeurs de la Formule 1 et pourrait rebattre les cartes dans la lutte pour la suprématie.
Si les négociations aboutissent à une levée de la clause de non-concurrence, Newey aura l’embarras du choix quant à sa prochaine destination. Aston Martin, en pleine restructuration et avide de succès, semble se positionner comme un candidat sérieux.
Ferrari, qui n’a pas caché son admiration pour le travail de Newey, pourrait également entrer dans la danse. La Scuderia, en quête d’un nouveau souffle après des années de domination de Mercedes puis de Red Bull, voit en Newey l’homme providentiel pour la ramener au sommet.
Newey pourrait également choisir de relever un nouveau défi en rejoignant une écurie moins attendue, comme McLaren.
La décision de libérer ou non Newey de sa clause de non-concurrence sera déterminante pour Red Bull. D’un côté, l’écurie pourrait être tentée de retenir son atout maître pour préserver son avantage compétitif. De l’autre, un départ anticipé de Newey pourrait lui permettre de faire une opération financière intéressante et de se concentrer sur la recherche d’un successeur talentueux.
Quelle que soit la décision de Red Bull, le départ de Newey pourrait avoir des conséquences importantes sur la hiérarchie de la Formule 1 à partir de 2026. L’écurie qui parviendra à s’attacher ses services aura un atout considérable dans la manche pour s’adapter à la nouvelle réglementation et se hisser au sommet.
L’arrivée d’Adrian Newey dans une autre écurie pourrait donc donner lieu à un bouleversement de la hiérarchie et à une nouvelle ère de domination en Formule 1.
