Red Bull dans un état « critique » après le crash de Perez à Monaco

Le violent accident de Sergio Perez lors du premier tour du Grand Prix de Monaco a de lourdes conséquences pour l’écurie Red Bull.

La monoplace du Mexicain a été quasiment détruite après un contact avec la Haas de Kevin Magnussen, ce qui a engendré des dégâts considérables.

Cet incident a eu des conséquences financières importantes pour Red Bull. Helmut Marko, conseiller de l’écurie, a estimé les réparations de la monoplace de Perez à un montant compris entre 2 et 3 millions d’euros. Un coup dur pour l’équipe autrichienne, soumise à la contrainte du plafonnement budgétaire.

« J’ai été surpris de la rapidité avec laquelle ils ont mis cet incident derrière eux », a déclaré Marko sur Sky Sports. « Ce sont des décisions que l’on peut difficilement influencer. D’une part, il y a le danger et d’autre part, les dommages s’élèvent à deux ou trois millions [d’euros]. Avec les règles budgétaires, c’est un gros handicap pour nous. Cela met l’équipe dans une situation critique. »

Si les commissaires de course ont classé l’accident comme un incident de course, Sergio Perez lui-même a exprimé son mécontentement face à l’absence d’enquête et au manque de sanction envers Kevin Magnussen. Le Mexicain a qualifié la manœuvre de son rival de « dangereuse », estimant qu’il aurait dû s’en rendre compte et lever le pied pour éviter la collision.

L’ancien pilote de Formule 1 Ralf Schumacher a été plus cinglant dans ses critiques envers Perez. « Perez doit être remplacé dès que possible », a-t-il déclaré, toujours sur Sky Sports.

Malgré ces critiques acerbes, certaines sources affirment que Red Bull devrait reconduire le contrat de Perez pour la saison prochaine. L’écurie autrichienne apprécierait son expérience et son intégration dans l’équipe et le considérerait comme le meilleur candidat pour épauler Max Verstappen.

Quoi qu’il en soit, le montant des réparations pourrait avoir des conséquences importantes sur le développement de la RB20. Red Bull pourrait être contrainte de renoncer à certaines mises à jour prévues pour les prochaines courses afin de respecter le plafonnement budgétaire. Un choix difficile qui pourrait handicaper l’équipe dans la course aux évolutions.

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