Perez : « Étonné par l’attitude d’Albon »

Le vainqueur de Bakou s’attendait à plus de froideur de la part du pilote dont il a pris la place chez Red Bull mais au lieu de cela, le Thaïlandais l’aide beaucoup

Le très haut niveau de compétition en Formule 1 peut faire oublier que le paddock est composé d’hommes ayant des sentiments de sympathie ou d’antipathie envers leurs collègues. Et quand on vous a pris votre place, il est difficile que la relation avec votre remplaçant soit paisible.

Ce n’est pas le cas entre Alex Albon et Sergio Perez, protagonistes de l’opération qui a amené le Mexicain de Racing Point à Red Bull et qui a de fait évincé le premier de la Formule 1. Albon, qui a accueilli Perez sans rancune et avec un grand professionnalisme. Au point de surprendre positivement Checo.

« Alex travaille beaucoup sur le simulateur avec les ingénieurs. En venant ici, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si ouvert avec moi. Mais il m’a expliqué tous les problèmes qu’il avait trouvés en pilotant la voiture et comment elle fonctionne en général. C’était gentil de sa part, j’ai vraiment apprécié. C’est un travail d’équipe et les résultats sont obtenus grâce au travail de chaque membre de l’équipe », a déclaré le Mexicain sur les canaux officielles de Red Bull.

« Personnellement, je dois continuer à m’améliorer, je n’ai toujours pas un feeling à 100% avec la voiture. Je dois y aller à fond pour arriver à mes fins avec la voiture. Je pense que nous avons une grande équipe de toute façon. Par exemple, ce que Versrtappen a fait à Bakou était génial à voir, il méritait vraiment la victoire pour tout ce qu’il a fait ce week-end, il a juste été malchanceux. »

Maintenant, Perez ne veut pas entendre parler de ce qui n’est pas lié au Grand Prix de France, la prochaine manche du calendrier (20 juin) : « Bakou n’était que la sixième course, peu importe où nous sommes maintenant. Pour l’instant, nous devons simplement penser à extraire 100% du potentiel de la voiture. Il y a un long chemin à parcourir, beaucoup de choses peuvent arriver en Formule 1. On baisse la tête et on pense à la prochaine course. »

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