Nouvelle vague de démissions parmi les cadres chez Alpine F1

L’équipe Alpine subit un nouveau coup dur à Bahreïn : le départ de deux cadres majeurs, signe de dissensions internes profondes

L’écurie Alpine F1, basée à Enstone et Viry, traverse une période calamiteuse. Après des performances catastrophiques lors du Grand Prix de Bahreïn, on a appris un nouvel épisode alarmant : le départ de deux figures clés de l’équipe, selon des informations de Racingnews365.

Matt Harman, Directeur Technique, et Dirk de Beer, Responsable de l’Aérodynamique, ont tous deux démissionné, rejoignant la liste déjà longue des départs marquants chez Alpine. On se souvient notamment d’Otmar Szafnauer, Alan Permane, Davide Brivio, Laurent Rossi et Pat Fry ces derniers temps.

Ces départs à répétition ne sont pas sans conséquence et révèlent des dissensions profondes au sein de l’écurie. Des rumeurs font état d’un climat tendu et conflictuel au sein des usines châssis et moteur d’Enstone et de Viry.

Harman et de Beer ont tous deux quitté le navire avant qu’il ne coule. Leur départ s’explique sans doute par le manque de compétitivité criant de l’A524, la monoplace d’Alpine pour la saison 2024.

Les attentes étaient déjà faibles pour le Grand Prix de Bahreïn. Les pilotes, Esteban Ocon et Pierre Gasly, s’attendaient même à figurer en queue de peloton. Leurs prédictions se sont malheureusement avérées exactes.

Avec une voiture en surpoids et au comportement imprévisible, les Alpine se sont qualifiées aux 19ème et 20ème places, sur la dernière ligne de la grille. La course n’a pas été meilleure, Ocon et Gasly ne terminant devant que des pilotes ayant rencontré des problèmes majeurs. Résultat : aucun point pour l’écurie française.

À peine le temps de souffler avant le prochain Grand Prix d’Arabie Saoudite. Alpine n’aura pas le loisir d’analyser ses erreurs et encore moins de temps pour développer des améliorations significatives. L’écurie devra essuyer la tempête pendant au moins les premières courses.

Les propos d’Ocon résument bien la situation : « Il y a encore des choses à jouer cette année. Et je dois continuer à pousser. Parce que si on commence par abandonner au premier obstacle, je peux tout de suite quitter le paddock. Mais non, ce n’est pas moi. »

Malheureusement pour Alpine, les paroles d’Ocon ne suffiront pas à masquer les problèmes profonds qui gangrènent l’écurie. À moins d’un sursaut d’orgueil collectif et d’un changement radical de direction, la saison d’Alpine s’annonce aussi morose que le départ de ses employés clés.

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