Le jeune pilote Ferrari Mick Schumacher, fils de Michael, a remporté la victoire en F2 samedi à Monza pour alléger la morosité qui règne dans l’équipe la plus ancienne et la plus glamour de Formule 1
Un an après la victoire de Charles Leclerc devant la masse de tifosi qui se comptaient en dizaines de milliers, c’est une toute autre histoire qui s’est déroulée ce samedi après-midi à Monza.
Les Ferrari traversent l’une de leurs pires crises, et potentiellement leur pire saison depuis 40 ans. Leclerc s’est qualifié en 13e position seulement, tirant le meilleur parti possible d’une voiture qui manque de vitesse en ligne droite sur le circuit le plus rapide du calendrier, tandis que le quadruple champion Sebastian Vettel s’est classé 17e.
C’est la première fois depuis 1984 que Ferrari n’a pas réussi à qualifier une voiture dans le top 10 à Monza faisant suite au cauchemar similaire en Belgique le week-end dernier qui s’est soldé par une course sans points.
« Nous nous attendions à ce que cela arrive un peu plus tard dans le week-end. Nous savions que Spa et ici sont probablement les deux pires pistes pour nous… mais pour l’instant, c’est comme ça », a déclaré Leclerc, vainqueur de l’année dernière.
« C’est dur, parce que quand on fait un bon tour et qu’on finit en P13, ça ne fait pas du bien. Ça fait d’autant plus mal que c’est notre course à domicile, mais c’est la réalité du moment pour nous, malheureusement. »
Le directeur sportif Laurent Mekies est d’accord, mais il a salué le succès de Schumacher sur une piste où son père avait jadis ravi les fans, malheureusement absents samedi en raison des restrictions sanitaires, la course se déroulant à huis clos.
« Par une journée difficile comme celle-ci, il y a eu un rayon de soleil… avec Mick Schumacher qui remporte sa première victoire de la saison », a-t-il déclaré. « C’est formidable de voir qu’en ce moment, les trois premiers de la série, le leader Robert Shwartzman, Callum Ilott et Mick lui-même, sont tous des produits de notre Académie. »
