Mercedes vole au secours de Red Bull dans leur quête de gel des moteurs

Toto Wolff déclare que toutes les équipes devraient opter pour le gel des moteurs pour garder Red Bull en F1

Avec le départ de Honda à la fin de la saison 2021, Red Bull cherche à reprendre les activités du constructeur japonais et à fabriquer ses propres moteurs. Cependant, Helmut Marko a déclaré qu’ils ne le feront que si un gel des moteurs est mis en place. Sinon, l’Autrichien a déclaré qu’ils pourraient quitter le sport.

Selon lui, la transition est entièrement actée et prête à démarrer ; ils n’attendent plus qu’une décision. « Tout a été réglé entre nous et Honda », a-t-il déclaré à Auto Motor Und Sport. « Le timing est fixé. Tout le monde est dans les starting-blocks. Mais il n’y aura un accord que lorsque nous aurons la preuve écrite de la FIA que le gel du développement du côté du moteur est imminent ».

Une telle décision était attendue la semaine dernière mais, pour des raisons inconnues, elle a été reportée. « L’accord qui existait vendredi n’était plus valable lundi », a déclaré Marko. « Il y a d’autres discussions et négociations. »

Mercedes et le chef d’équipe Wolff ont apporté leur soutien à un gel des moteurs : Pourquoi ? Parce que, à ses yeux, tout doit être fait pour que Red Bull ne quitte pas la grille. « Si le gel est nécessaire pour maintenir Red Bull Honda en activité, nous le soutiendrons », a-t-il déclaré à RTL. « Nous devons tous essayer ensemble de maintenir les constructeurs en Formule 1. Le projet de Red Bull Honda est très ambitieux, mais je pense qu’ils peuvent y arriver. C’est pourquoi nous sommes fondamentalement pour un gel ».

Ferrari était à l’origine fermement opposé à l’idée d’un gel des moteurs, mais a ensuite changé d’avis, le directeur de l’équipe, Mattia Binotto, l’ayant soutenu et ayant également exprimé son soutien à la proposition d’avancer d’un an, jusqu’en 2025, la nouvelle réglementation sur les moteurs.

Parmi les trois constructeurs, Renault est celui qui est le plus susceptible de s’y opposer, n’ayant pas déclaré publiquement son soutien bien au contraire.