Le manque de fiabilité de Red Bull pourrait couter cher à Verstappen et Perez

Le pouvoir n’est rien sans le contrôle. Ce slogan convient parfaitement pour décrire ce qui s’est passé chez Red Bull aujourd’hui à Imola

L’équipe de Milton Keynes s’est présentée avec l’envie de se battre avec Mercedes, qui, cependant, lors des deux séances d’essais libres de vendredi, a pris la tête avec les deux pilotes Valtteri Bottas et Lewis Hamilton, montrant clairement que les changements apportés au diffuseur et aux autres dispositifs aérodynamiques ont porté leurs fruits.

La RB16B, si l’on considère la vitesse pure, est remarquable par ses performances et a tout pour lutter avec les Flèches d’Argent. Le point négatif d’aujourd’hui est toutefois lié à la fiabilité.

Le projet d’Adrian Newey risque d’avoir ce talon d’Achille, au vu des remplacements du pack de batteries et de l’unité de contrôle qu’il y a eu sur la voiture du Mexicain Sergio Perez, en plus du problème de transmission qui a contraint le Néerlandais Max Verstappen à s’arrêter après seulement cinq tours de FP2.

Une situation qui, par conséquent, sera analysée dans l’équipe anglo-autrichienne. Pousser le développement pour suivre les Mercedes, avec le risque de ne pas prendre de points ensuite est inutile.

A cela s’ajoute un début de week-end à l’Autodromo Enzo et Dino Ferrari pas très heureux pour Perez : le Mexicain, après avoir provoqué un accident le matin avec l’Alpine d’Esteban Ocon (il était en train de faire des réglages sur le volant quand il a touché la voiture du Français) n’a pas fait mieux que le sixième temps, réalisant une performance de seulement huit millièmes de mieux que le Japonais Tsunoda avec l’AlphaTauri.

Ce fut donc un vendredi avec beaucoup de points négatifs pour Red Bull et beaucoup de choses devront être changées. avant la séance de qualification de demain et surtout de la course de dimanche.

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