« Le départ de Messi pourrait être un avant-goût pour la Formule 1 »

Un scénario à la Messi en Formule 1 à cause du futur plafond salarial des pilotes ?

Le monde du football a été secoué cette semaine par le départ de Lionel Messi du FC Barcelone. Avec les limites proposées sur les salaires, la situation pourrait potentiellement préfigurer de ce qui se passera en Formule 1.

Lionel Messi et le FC Barcelone semblaient être inséparables, mais l’aventure a pris fin cette semaine. Le club de football ne pouvant répondre aux exigences salariales de l’Argentin, Messi quitte le FC Barcelone après plus de vingt ans de loyaux services.

La raison pour laquelle le club ne peut plus payer son joueur vedette est la nouvelle limite de salaire qui s’applique désormais en Liga. Il est également question d’un plafonnement des salaires des pilotes en Formule 1, alors qu’un plafond a été introduit sur les dépenses des équipes cette année. La limite serait de 30 millions d’euros par an pour les deux pilotes, limite que certains pilotes auraient déjà dépassée. Alors, le plafond salarial en F1 pourrait-il avoir le même effet que le FC Barcelone et Messi ?

Valentin Khorounzhiy du site The Race ne pense pas que l’on en arrivera là. Entre la F1 et la situation de Messi, il y a quelques différences essentielles. « La limite en Formule 1 sera fixée sur le papier, alors que la limite en Liga est liée aux revenus du club. Le coronavirus a eu beaucoup d’influence sur ce point, en plus des dépenses excessives du FC Barcelone ces dernières années. »

La taille des équipes signifie également que le plafond salarial causera beaucoup moins de maux de tête en Formule 1. Les équipes ne devront prendre en compte que deux pilotes, au lieu d’une équipe et d’un banc de remplaçants. Les nouvelles règles pourraient toutefois empêcher les super-équipes. « Le concept d’une super-équipe comme celle d’Ayrton Senna et d’Alain Prost n’était déjà plus très en vogue dans les grandes équipes modernes, mais il deviendrait maintenant complètement inabordable. »

En outre, la limite pourrait surtout nuire aux pilotes « numéro 2 ». Si une équipe de pointe veut garder un pilote comme Max Verstappen ou Lewis Hamilton, il reste très peu de choses en termes de salaire pour l’autre pilote. Contrairement aux clubs et aux ligues de football, la Formule 1 n’a pas à craindre les séries de courses concurrentes. Les pilotes sont moins susceptibles de passer, par exemple, en IndyCar pour un meilleur salaire. La situation de Messi est cependant une bonne raison pour la FIA, Liberty Media et les équipes de réfléchir à deux fois au plafond salarial.

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