Williams prend du retard pour le début de la saison 2024 de F1 : la FW46 repousse les limites, entraînant un délai dans les essais en piste
L’absence de Williams sur la piste de Silverstone a créé un certain émoi dans le paddock de la Formule 1. Alors que ses rivaux accumulent les tours, l’équipe britannique n’a toujours pas effectué de shakedown et sa FW46 sera « en retard » pour les essais de pré-saison à Bahreïn.
Pour comprendre ce choix, il est important de décrypter les propos de James Vowles, directeur de l’équipe. Vowles affirme sur PlanetF1, que le retard de la FW46 est la conséquence d’une volonté de « repousser les limites » de la voiture.
Ce « repousser les limites » se traduit par des changements importants au niveau du châssis et des technologies embarquées. Vowles souligne que ces changements sont « énormes » pour l’organisation et qu’ils ont nécessité de « se dépasser » et de « prendre des risques considérables ».
En d’autres termes, Williams a fait le pari de l’innovation. L’équipe a pris le temps de développer une voiture qui, selon elle, a le potentiel de surprendre ses rivaux. Cette stratégie implique un certain risque, car la FW46 aura moins de temps de piste que ses concurrentes avant le début de la saison.
Vowles justifie également le choix de ne pas effectuer de shakedown à Silverstone. Il explique que les tests virtuels ont été privilégiés et que le shakedown sera effectué à Bahreïn dans des conditions idéales, plutôt que sous l’humidité du circuit britannique.
Cependant, il est important de noter que le retard de la FW46 ne s’est pas fait sans critiques. Certains observateurs estiment que Williams a pris un pari trop risqué et que l’équipe pourrait en payer le prix lors de la saison 2024.
Quoi qu’il en soit, la performance de la FW46 lors des essais de pré-saison à Bahreïn sera scrutée à la loupe. La nouvelle monoplace de Williams permettra de savoir si l’équipe a pris la bonne décision en repoussant les limites et en assumant un certain retard.
