La FIA affiche son unité et sa fermeté à la suite de son accord confidentiel avec la Scuderia Ferrari.
À l’issue des enquêtes menées sur les moteurs de Ferrari, la FIA, faisant appel à l’article 4 de son Règlement Judiciaire et Disciplinaire (RJD), a conclu avec Ferrari un accord pour clore la procédure, faisant appel aux dispositions de l’article 4, paragraphe VI du RJD, qui prévoit la confidentialité pour ne pas divulguer le résultat de l’enquête.
Les conclusions de la FIA n’ont convaincues les équipes McLaren, Mercedes, Red Bull, Williams, Racing Point, Renault et Scuderia Alpha Tauri, qui, dans une déclaration publiée le 28 février dernier, se sont dites surprises par le comportement de la Fédération, qui a la responsabilité de marquer chacun de ses actes d’intégrité et de transparence.
Accueilli par le président de la FIA Jean Todt et le vice-président de la FIA pour le sport Graham Stoker, le Conseil Mondial du Sport Automobile s’est réuni aujourd’hui à Genève pour la première fois de l’année.
C’est par le biais d’un communiqué que la FIA a exprimé sa solidarité avec son président et sa fermeté concernant l’accord de règlement avec Scuderia Ferrari
« Le Conseil a exprimé son soutien unanime au président de la FIA et au département technique de la FIA en ce qui concerne la gestion globale de l’affaire, et s’est fermement opposé à tout commentaire qui porterait atteinte à la réputation et à l’image de la FIA et du championnat du monde de Formule 1 », peut-on lire sur le site internet de la FIA.
Ces quelques mots suffiront-ils pour éteindre la polémique ?
