Roscoe s’est éteint dans les bras de Lewis Hamilton, qui a dû prendre la décision la plus douloureuse de sa vie, selon ses propres mots

L’annonce est tombée ce lundi, sobre et poignante, sur les réseaux sociaux de Lewis Hamilton. Roscoe, son fidèle bulldog anglais et véritable mascotte du paddock de la Formule 1 depuis plus d’une décennie, s’est éteint dimanche soir. Derrière cette triste nouvelle se cache le récit d’un combat contre la maladie et d’une décision d’une immense difficulté, prise par un champion pour son plus fidèle compagnon.
La situation s’était aggravée ces derniers jours. Après avoir contracté une pneumonie, Roscoe, âgé de 12 ans, a été placé sous assistance respiratoire. Pendant quatre jours, il s’est battu, mais son état ne s’améliorant pas, Lewis Hamilton a dû faire un choix déchirant. « J’ai dû prendre la décision la plus difficile de toute ma vie et lui dire au revoir », a écrit le pilote Ferrari.
Dans son long message, il raconte les derniers instants partagés, précisant que Roscoe est mort dimanche soir, à 21h20, « dans mes bras ». Une fin intime et douloureuse qui vient clore une semaine particulièrement éprouvante pour le septuple champion du monde.
Cette issue tragique donne un éclairage nouveau sur la décision prise par Hamilton quelques jours plus tôt. Vendredi dernier, il était attendu au Mugello pour des essais Pirelli d’une importance capitale pour le développement des pneus de 2026. À la surprise générale, il avait annulé sa participation, remplacé au pied levé par le pilote de réserve Zhou Guanyu.
On sait désormais que cette absence n’était pas un caprice, mais une nécessité. Hamilton a choisi de faire l’impasse sur cette journée de travail pour rester au côté de Roscoe, alors plongé dans le coma. Un sacrifice professionnel qui illustre la place immense que son chien occupait dans sa vie, bien au-delà de celle d’un simple animal de compagnie.
Adopté en 2013, Roscoe était rapidement devenu une figure incontournable de la Formule 1. Avec son propre pass et son compte Instagram aux centaines de milliers d’abonnés, il suivait son maître sur de nombreux Grands Prix, et déambulait dans les motorhomes. Il a accompagné Hamilton durant toute sa période de domination chez Mercedes, témoin privilégié de six de ses sept titres mondiaux.
C’est le deuxième deuil de ce type pour le pilote britannique, qui avait déjà perdu sa chienne Coco en 2020. Dans son message, il a partagé sa peine et sa solidarité avec tous ceux qui ont vécu la perte d’un animal. « Aimer si profondément et être aimé en retour fut l’une des plus belles choses de ma vie », a-t-il conclu. Le paddock a perdu l’une de ses mascottes les plus attachantes ; Lewis Hamilton, lui, a perdu un véritable ami.