Lewis Hamilton admet qu’il s’est interrogé sur son avenir en Formule 1 alors qu’il doit faire face au stress de rester à la maison pendant le coronavirus.
Comme une grande partie de la planète, le sextuple champion du monde a passé les derniers mois sous des mesures de confinement qui ont provoqué la plus longue pause de sa carrière de pilote, certainement depuis qu’il a rejoint la F1 en 2007.
Et après être passé d’un emploi du temps si chargé à rien si brutalement, Hamilton admet que le temps libre était parfois pesant. « Il y a des jours où je me réveille et où je me sens groggy, je ne me sens pas motivé pour faire de l’exercice », dit-il dans une vidéo pour la chaîne YouTube de Mercedes. « Je me dis : Bon sang, où allons-nous ? Qu’est-ce qu’on va faire ensuite ? Dois-je continuer à faire la course ? »
« Je pense à toutes ces choses différentes, et puis je me dis : Merde ! J’aime ce que je fais ! Pourquoi est-ce que j’envisagerais de ne pas continuer ? »
Bien sûr, de tels commentaires attireront l’attention, car Hamilton a maintenant 35 ans et n’a plus de contrat chez Mercedes après 2020, donc la retraite ne peut pas être complètement exclue, il suffit de demander à Nico Rosberg.
Mais pour ce qui est du défi du confinement, Lewis avait ce conseil. « Mentalement, il s’agit en fin de compte de se sentir bien dans sa peau. Il s’agit de trouver un moyen de s’assurer qu’on s’aime », a-t-il déclaré. « Il faut vraiment être capable de s’aimer et de se sentir bien dans sa peau ».
« J’ai vraiment essayé de prendre du temps pour moi, à m’assurer que je m’apprécie, à reconnaître les choses que je fais bien, à reconnaître aussi quand j’échoue et que je n’ai fais bien les choses. Tout va bien. Et ne pas être si dur avec soi-même. »
« Si nous ne nous améliorons pas et ne grandissons pas, alors que faisons-nous ? Vous perdez votre temps en restant assis sur votre postérieur. »
