Après sa première journée à Marina Bay avec Ferrari, Lewis Hamilton dit avoir enfin compris pourquoi l’écurie italienne y est souvent redoutable

Malgré une première saison chez Ferrari marquée par des difficultés d’adaptation et des résultats en deçà des attentes, certains week-ends offrent à Lewis Hamilton des opportunités d’apprentissage enrichissantes. La première journée d’essais du Grand Prix de Singapour en est la parfaite illustration. Après avoir piloté pour la première fois une monoplace de la Scuderia sur le circuit de Marina Bay, le septuple champion du monde a déclaré avoir enfin compris les raisons de la compétitivité historique de l’écurie italienne sur ce tracé si particulier.
Sa dixième place au classement de la deuxième séance d’essais libres (EL2) n’est pas représentative de son véritable rythme ; les données brutes masquent un potentiel qui, pour la première fois depuis longtemps, a semblé satisfaire le pilote britannique.
Pendant ses longues années de domination avec Mercedes, Lewis Hamilton a souvent observé avec curiosité la capacité de Ferrari à exceller à Singapour, particulièrement en qualifications. Le circuit de Marina Bay est une terre de succès pour la Scuderia, qui y a signé la majorité des pole positions entre 2015 et 2023 avec Sebastian Vettel, Charles Leclerc et Carlos Sainz.
Après sa première journée au volant de la SF-25 sur ce tracé, Hamilton a partagé son enthousiasme. « C’était une bonne journée, j’ai apprécié piloter la voiture », a-t-il expliqué. « C’est la première fois que je pilote une Ferrari sur ce circuit, et je me suis toujours demandé, pendant toutes ces années en regardant les caméras embarquées, quelles seraient les différences. C’est la première fois que j’ai pu le sentir, et c’était positif. »
Sans entrer dans les détails techniques, le Britannique a confirmé avoir obtenu les “réponses” qu’il cherchait, validant par l’expérience ce qu’il ne pouvait qu’analyser de l’extérieur auparavant.
Le classement final des EL2, où Hamilton pointe au dixième rang, ne reflète en aucun cas le potentiel affiché. En effet, le pilote n’a pas pu enregistrer de temps représentatif lors de sa simulation de qualifications en pneus tendres. Sa première tentative a été avortée, et lors de sa seconde et dernière chance en fin de séance, il a franchi la ligne d’arrivée juste après la présentation du drapeau à damier, invalidant son tour.
Fait intéressant, les temps enregistrés dans les deux premiers secteurs de ce tour non terminé étaient au même niveau que ceux d’Oscar Piastri, qui a signé le meilleur temps de la séance. Cette donnée factuelle suggère que le rythme pur de la Ferrari, entre les mains de Hamilton, est bien présent pour se battre aux avant-postes.
Satisfait du travail accompli et des progrès réalisés entre les deux séances du jour, Lewis Hamilton aborde la suite du week-end avec une confiance renouvelée. « Je sens qu’il y a beaucoup de points positifs et beaucoup d’enseignements », a-t-il affirmé. « Nous avons fait des pas en avant, donc je pense que nous n’allons pas changer grand-chose pour demain, mais bien sûr, nous allons essayer d’affiner les réglages pour extraire un peu plus de performance. »