George Russell dénonce une décision inacceptable de la FIA

La FIA continue d’apporter des modifications aux circuits afin de réduire les possibilités de dépassement, au grand dam des pilotes

Après avoir modifié le tracé à Bakou, la FIA poursuit ses modifications des zones de DRS et en a raccourci deux sur le circuit de Miami.

La situation à Bakou s’est avérée décevante pour les fans comme pour les pilotes, car les possibilités de dépassement étaient limitées sur cette piste délicate, ce qui a donné lieu à des trains de DRS frustrants et à des actions roue contre roue limitées.

La difficulté des dépassements en Azerbaïdjan, suite au raccourcissement de la zone de DRS principale, a été résumée par Esteban Ocon qui a réussi à retenir ses rivaux malgré un relais de 51 tours en pneus durs.

Au total, sur l’ensemble de la course, seuls 23 dépassements ont eu lieu, transformant un événement qui est habituellement un moment fort du calendrier en un événement banal.

George Russell appelle à un « effort collaboratif ».

George Russell, qui dirige l’Association des pilotes de Grand Prix (GPDA), a critiqué la FIA pour ne pas avoir consulté les pilotes avant de prendre la décision de supprimer les zones de DRS à Bakou, arguant que les équipes auraient dû être impliquées dans toute discussion sur les changements de piste.

« Nous ne pouvons pas vraiment avoir des week-ends qui sont totalement dictés par ce que quelqu’un dans le bureau du contrôle de la course veut faire », a déclaré Russell.

« Nous avons besoin d’un peu plus d’efforts collaboratifs pour améliorer le sport du point de vue de l’excitation, mais aussi du point de vue de la sécurité ».

La FIA n’a pas écouté les pilotes à Bakou et semble suivre une ligne de conduite similaire à Miami, puisque les officiels ne semblent pas vouloir revenir sur leur décision de raccourcir les zones de DRS sur le circuit de Floride, malgré les protestations.

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