L’ancien patron de la F1 s’exprime sur les chances de Vettel d’atteindre les sept titres de Schumacher, comparant sa carrière à celle de Hamilton. Mais l’avenir appartient à Verstappen et Leclerc.
Avec les moteurs éteints et les circuits fermés et silencieux, le « son » de la Formule 1 passe aujourd’hui exclusivement par les courses de charité F1 Esports organisées pour combattre le Covid-19 et par les déclarations de ses principaux protagonistes, présents et passés.
L’un d’entre eux est certainement Bernie Ecclestone, une figure de proue de la catégorie reine du sport automobile, qui, dans une interview accordée à Sport1, a parlé de Sebastian Vettel et de ses chances d’atteindre les sept titres de Michael Schumacher :
« À mon avis, les gens qui suivent cette compétition sous-estiment Sébastien. Je pense qu’il a ce qu’il faut pour atteindre les sept titres de Schumacher, je le connais bien. Quand je l’ai vu pour la première fois, en 2006, lors des essais libres du Grand Prix de Turquie, j’ai immédiatement compris qu’il avait le gène de la compétition que seuls les grands pilotes du passé avaient dans leur ADN. Je pouvais le voir dans ses yeux. »
« Aujourd’hui, toute la Formule 1 a énormément besoin des victoires de Sebastian. La différence entre Hamilton et Vettel ? Ce Lewis était sûrement plus chanceux, car, contrairement à Seb, il avait presque toujours la meilleure voiture et la meilleure équipe ».
À cet égard, il suffit de penser aux débuts des deux en 2007 : le pilote britannique, au volant de McLaren, disposait dès le départ d’une monoplace qui lui permettrait de se battre pour le championnat du monde, contrairement à l’Allemand en BMW et Toro Rosso avant l’opportunité Red Bull en 2009.
Mais Bernie ne se limite pas au duel actuel représenté par Hamilton-Vettel. Pour le président d’honneur de la Formule 1, la couronne du meilleur sera à l’avenir une affaire entre Verstappen et Leclerc :
« La première fois que j’ai rencontré Max, il n’avait même pas de moustache, mais on pouvait déjà voir quelque chose de spécial chez lui. Il est maintenant un pilote mature et offre malheureusement moins de plaisir, contrairement à ses premières années en Formule 1. Il remportera sûrement le titre mondial tôt ou tard. Mais il en va de même pour Leclerc ».
