Luca de Meo, le PDG du Groupe Renault, affirme que Fernando Alonso remplit très bien le « rôle de leader pour tout le monde » qu’il lui a fixé chez Alpine
Alonso est revenu en Formule 1 cette saison avec Alpine après deux ans d’absence, l’équipe ayant fait l’objet d’un important programme de rebranding de la part de Renault pour promouvoir la division des voitures de sport de l’entreprise.
Compte tenu de sa réputation de personnalité intransigeante, certains ont émis l’hypothèse que l’Espagnol pourrait s’établir en tant que directeur d’équipe officieux, d’autant plus qu’Alpine n’a pas de leader absolu depuis le départ de Cyril Abiteboul. A la place, ils ont Marcin Budkowski et Davide Brivio avec différents domaines de responsabilité, qui rendent compte à Laurent Rossi, le PDG d’Alpine.
Mais au sommet de la hiérarchie, De Meo, l’homme le plus haut placé, a déclaré qu’il souhaitait qu’Alonso utilise ses deux décennies de savoir-faire en F1, qui lui ont permis de remporter deux championnats du monde des pilotes, afin d’exercer une certaine influence pour obtenir le meilleur de l’équipe.
« Il apporte évidemment toute l’expérience qu’il a », a déclaré De Meo à Sky F1 Italie. « Mais aussi l’exigence. C’est une personne dont tout le monde en Formule 1 sait qu’elle est très exigeante parce que c’est un pur pilote. Et je pense aussi à l’ambition. Parce que je pense qu’il dirige toute l’équipe. Je lui ai demandé au début de la saison d’avoir ce rôle de leader pour tout le monde et je pense qu’il le joue vraiment, vraiment bien. »
Les résultats d’Alonso pour son retour en F1 n’ont pas été spectaculaires jusqu’à présent, bien qu’on ait eu un aperçu de l’ancien guerrier lorsqu’il s’est échappé en fin de course pour terminer huitième au Grand Prix du Portugal.
Pour l’instant, ni lui ni son coéquipier Esteban Ocon n’ont encore été sur le podium, mais De Meo espère que le top 3 ne sera pas loin. « Je serais heureux si nous obtenions quelques podiums et quelque chose de plus par rapport à l’année dernière », a déclaré l’Italien de 53 ans. « Mais ce qui me rendrait vraiment heureux, c’est de voir une équipe très solide et de constater une progression. »
« En arrière-plan, ce que les gens ne voient pas – peut-être qu’ils le verront l’année prochaine – c’est si nous parviendrons à préparer la saison prochaine en trouvant des solutions qui nous mettront dans les conditions pour être vraiment compétitifs. »
