Fernando Alonso a rejeté les suggestions selon lesquelles Charles Leclerc aurait intentionnellement crashé sa voiture pour obtenir la pole position au Grand Prix de Monaco
Le pilote Ferrari a heurté le mur dans les dernières secondes de la Q3 alors qu’il détenait déjà le meilleur temps de la séance. Son accident signifie qu’aucun autre pilote n’a pu améliorer son temps.
Cela a suscité des comparaisons avec la fameuse tentative de Michael Schumacher de s’assurer la pole position en arrêtant sa voiture à la Rascasse lors des qualifications pour la même course en 2006. À cette occasion, Alonso était sur le point de lui ravir la pole position, mais l’arrêt de Schumacher a fait sortir les drapeaux jaunes sur cette partie de la piste, obligeant son rival et les autres à abandonner leurs tentatives d’amélioration.
Cependant, Alonso, qui est sorti en Q1 lors de la séance d’aujourd’hui, est convaincu que l’accident de Leclerc était une véritable erreur. Il a également affirmé que peu d’autres pilotes étaient en mesure d’améliorer leurs temps au tour, à l’exception de Max Verstappen, qui s’est qualifié en deuxième position.
« Aujourd’hui, [cela] n’a rien changé », a déclaré Alonso. « Je pense qu’il y avait Verstappen en violet sur le premier secteur, c’était le seul. Tous les autres, ils étaient plus lents. Donc je ne pense pas qu’il y ait un grand drame là-dessus. En 2006, c’était très différent, je suppose. Il y avait beaucoup de gens qui arrivaient en violet et ce n’était pas un accident. »
Alonso est convaincu que Leclerc n’avait pas l’intention de se crasher et qu’il « attaquait » pour améliorer son temps au tour lorsqu’il a heurté la barrière. « Le seul débat peut être de savoir si cette voiture peut être réparée en parc fermé et aller en pole position », a ajouté Alonso. « Mais les règles le permettent, nous le savons tous, et rien à dire, je pense que c’est correct ».
Not how Charles Leclerc would have expected to take his eighth pole position ?#MonacoGP ?? #F1 pic.twitter.com/1Dq2Sg4Y7Q
— Formula 1 (@F1) May 22, 2021
Le PDG de Mercedes, Toto Wolff, dont l’ancien pilote Nico Rosberg a été accusé d’un coup d’éclat similaire en 2014, doute également qu’il y ait eu un acte frauduleux dans l’accident de Leclerc à la fin des qualifications.
« Je pense que, comme pour tous les incidents que nous avons vus par le passé à Monaco, seul le pilote saura jamais ce qui s’est exactement passé », a-t-il déclaré. « Et dans ce cas, je doute que Charles se fasse exploser dans le rail, ce qui pourrait causer encore plus de dégâts à sa voiture ».
