L’actuel patron de la Formule 1, Chase Carey, a critiqué la façon dont le sport était géré par son prédécesseur avant que Liberty Media ne prenne le relais début 2017.
Carey a repris le rôle de PDG du groupe de Formule 1 après le rachat par Liberty Media de la série en janvier 2017, en remplacement d’Ecclestone.
Depuis la prise de contrôle, Carey a supervisé un changement de philosophie de la F1 pour étendre sa portée, adopter de nouvelles technologies, mais aussi réduire les coûts pour les concurrents. Ce à quoi la nouvelle réglementation pour 2021 cherchera à répondre par l’introduction d’un plafond budgétaire.
Ecclestone a régulièrement exprimé son mécontentement à propos des moteurs V6 turbo-hybrides qui sont entrés en F1 à partir de 2014, mais Carey pense qu’il y avait beaucoup de problèmes liés aux coûts qui n’ont pas été traités correctement sous le régime précédent.
Il s’est adressé à Autosport : « Il y avait des choses dont le sport avait besoin pour s’améliorer, mais ce n’est pas encore réussi. Je pense que la question des coûts aurait dû être traité auparavant. Je pense que le sport ne s’est probablement pas organisé tout seul. »
« J’ai parlé du moteur hybride et de la technologie incroyable qu’il implique, et pourtant, les années précédentes, tout le monde chiait dessus au lieu de dire : ‘C’est le moteur le plus efficace, c’est une technologie incroyable’, et c’était vraiment un pas en avant pour que le sport s’attaque à un problème important. »
Les GP du Vietnam et des Pays-Bas rejoindront le calendrier de la Formule 1 cette année, tandis qu’une course en Arabie Saoudite semble probable, car la série continue de s’étendre sur de nouveaux marchés dans le monde.
Selon Carey, la demande de courses dépasse désormais l’offre. Il pense que l’ancien propriétaire se « plaint » en permanence mais n’a pas « réglé » les problèmes.
« Nous avons la chance d’avoir beaucoup plus de demande que d’offre pour les courses. Nous voulons être sélectifs et nous voulons des partenariats à long terme, mais cela a été un point positif. Je pense que c’est un signe de l’intérêt que suscite ce sport, un intérêt qui n’était pas exploité parce que le sport ne faisait pas les choses qu’il fallait faire. »
« Le sport était devenu un peu trop critique envers lui-même, comme je l’ai dit, en déféquant sur les moteurs, Bernie disant qu’il n’achèterait pas de billet. Il se plaint, il ne règle pas. »
« Il y avait des problèmes, mais il n’y avait pas assez d’action pour les résoudre, comme les coûts. Les gens se plaignaient, mais ils ne faisaient rien pour y remédier. D’habitude, dans la vie, si on a des problèmes, on les règle. »