Sebastian Vettel se prépare-t-il à balancer l’histoire derrière sa rupture avec Ferrari ?

La grogne au sein de Ferrari après l’annonce du départ de Vettel a commencé, rapporte le German Express. Vettel a été sollicité pour une interview de Red Bull, mais le chef de l’équipe, Mattia Binotto, ne semble pas apprécier.

Sebastian Vettel a annoncé le mois dernier son départ de Ferrari à la fin de cette saison. Le quadruple champion du monde a déclaré qu’il n’y avait plus de désir mutuel de continuer ensemble.

Était-ce vraiment le cas ? Les médias allemands et autrichiens ne le confirment pas nécessairement. L’ancien champion du monde de Formule 1 était prêt à continuer à travailler avec Ferrari. Cependant, il a compris qu’il n’était pas le bienvenu dans l’équipe, puisqu’il n’a même pas reçu d’offre de nouveau contrat. Déjà en hiver, il était clair pour ce jeune homme de 32 ans que Ferrari allait le remercier à la fin de l’année 2020.

Vettel est arrivé de Red Bull Racing en 2015 pour suivre les traces de son compatriote et légende de la course Michael Schumacher, mais n’a jamais réussi à faire mieux que la deuxième place du championnat avec la Scuderia.

Selon certains, c’est de la faute de Vettel lui-même, selon d’autres c’est à cause de la voiture. Cependant, le moment de l’annonce semble susciter des interrogations.

Alors qu’il reste encore une saison entière, Toto Wolff et Helmut Marko, par exemple, s’attendent à ce que des tensions se développent entre Vettel et Ferrari. Cette prédiction semble déjà se réaliser, car selon l’Express allemand, Binotto commence à se faire du souci.

Vettel a été invité pour une émission « Talk im Hanger7 », qui sera diffusée par ServusTV, chaîne de Red Bull. Binotto craint que son pilote ne révèle quelques éléments sur la scission entre les deux, il préfère donc ne pas voir l’interview se dérouler.

En Allemagne, l’histoire circule que Vettel veut participer à l’émission de télévision pour révéler la façon dont lui et l’équipe de Maranello ont réellement rompu.

Le fait que les relations Vettel-Ferrari soient très tendues est démontré par le fait que l’ancien champion du monde de F1 n’a pas accepté la réduction de salaire pour cause de coronavirus.

Les patrons de Ferrari ne veulent pas que Vettel prenne d’assaut les médias juste avant le début de la saison. D’autant plus qu’il y a un an, il y a eu des frictions entre lui et l’équipe. Ce fut le cas lorsque l’Allemand n’a obéi aux consignes de l’équipe et n’a pas cédé la place à Charles Leclerc. Leur lutte acharnée a notamment conduit à une collision lors du Grand Prix du Brésil, qui a fait perdre à l’équipe beaucoup de points au classement de la F1.

2 thoughts on “Sebastian Vettel se prépare-t-il à balancer l’histoire derrière sa rupture avec Ferrari ?

  1. Quand on est un patron comme Binotto,on se doit de respecter tout son personnel et en particulier les pilotes, et éviter certain favoritisme, même si ceux qui sont au dessus,souhaitent de voir rapidement la hiérarchie des pilotes changer. Si un des pilotes part parce qu’il a compris qu’on ne le désirait plus que comme porteur d’eau,la faute en incombe à son directeur qui n’a pas su ou pas voulu faire confiance à l’intéressé. S’il n’est pas tenu à un droit de réserve sur ce point,je ne vois pas pourquoi, il se gênerait d’en parler aux journalistes.

    1. Si j’étais Vettel, je ne ferai aucun cadeau à Ferrari ni à Leclerc cette année. C’est évident qu’il a été trahis l’an dernier, je pense entre autres à la séance de quali Q3 en Belgique où Leclerc ne lui redonne pas l’aspiration que Vettel lui a offerte et qui l’a propulsé en pole, ruinant les chances de Vettel de bien se qualifier. Je pense aussi à la Russie -je crois- lorsque Vettel prend l’aspi de Leclerc au démarrage et qu’il vire en tête, puis qu’à la radio on lui demande de laisser passer Leclerc qui était moins rapide et ne parvenait pas à le dépasser… Ce genre d’évènement s’est produit, à n’en pas douter, à de nombreuses reprises en 2019, et beaucoup d’observateurs l’ont évoqués d’ailleurs, de Bernie Eclestone à Helmut Marko, il y a eu un favoritisme évident pour Leclerc chez Ferrari, parce qu’ils veulent sans doute créer une nouvelle star à la manière de la méthode Red Bull. Si j’étais Vettel, non seulement je ne ferai aucun cadeau à mon co équipier et au team, mais je parlerais aussi, je jetterai un peu d’huile sur le feu avant le début de la saison pour me protéger et protéger ma réputation. S’il parle avant l’Autriche, le team et lui seront en conflits, c’est certains, mais ils ne pourront pas lui demander de jouer le jeu de l’équipe, il fera cavalier seul ce qui serait pour lui encore la meilleure chose à faire dans une saison qui, quoi qu’il arrive, semble promise encore une fois à un pilote Mercedes, ou peut-être -qui sait- à Max Verstappen mais pas à Ferrari au vu de leurs piètres performances d’hivers à Barcelone.

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