Perez pourrait retrouver… Horner à la tête de Cadillac F1

Le futur de Cadillac en Formule 1 pourrait s’écrire avec Christian Horner aux commandes et Sergio Pérez au volant. Un tandem déjà chargé d’histoire

La Formule 1 s’apprête à accueillir un nom de légende. Cadillac fera ses débuts en 2026 comme onzième écurie, un projet américain ambitieux aux bases déjà solides. Mais la rumeur qui secoue le paddock est encore plus fracassante : le constructeur viserait un duo de choc, composé du manager le plus titré de sa génération, Christian Horner, et du pilote au soutien commercial immense, Sergio Pérez.

Bien avant que les rumeurs sur ses futurs leaders ne s’enflamment, le projet Cadillac-TWG Motorsports posait déjà des fondations très solides. L’écurie a obtenu l’approbation officielle de la FIA et s’est organisée autour d’une structure internationale de premier plan.

  • Direction : C’est Graeme Lowdon, ancien de Manor, qui occupe le poste de directeur d’équipe (Team Principal), soutenu par l’homme d’affaires Dan Towriss, figure centrale du projet.
  • Technique : L’ossature est impressionnante, avec des vétérans d’Enstone (l’usine Alpine F1) comme Pat Symonds et Nick Chester aux postes clés.
  • Motorisation : Dans un premier temps, Cadillac utilisera des moteurs clients fournis par Ferrari. L’objectif ultime reste de produire sa propre unité de puissance General Motors, un objectif désormais fixé pour 2029.

Ce qui transforme ce projet prometteur en un potentiel blockbuster, ce sont deux événements récents qui ont rebattu les cartes du marché des transferts.

  1. Christian Horner est libre : Dans un coup de tonnerre, l’emblématique patron de Red Bull Racing a été démis de ses fonctions en juillet 2025, le rendant disponible pour un nouveau défi.
  2. Sergio Pérez est disponible : Le pilote mexicain, dont le contrat n’a pas été renouvelé par Red Bull à la fin de la saison 2024, est l’un des “agents libres” les plus expérimentés et bancables de la grille.

Dans ce contexte, les bruits de couloir sont devenus assourdissants. Selon le tabloïd britannique The Sun, Pérez serait le « candidat numéro 1 » pour un baquet, notamment grâce à son poids commercial au Mexique et au soutien de sponsors comme Carlos Slim. Le journal allemand Bild assure même que le pilote mexicain serait déjà engagé comme leader, avec le jeune Américain Colton Herta pressenti à ses côtés.

L’arrivée d’Horner à la tête du projet est désormais vue comme une suite logique. Une déclaration de l’intéressé datant de fin 2024 résonne aujourd’hui avec une force particulière : « Je ne serais pas surpris qu’ils se tournent vers un pilote comme Sergio, s’il veut continuer sa carrière en F1. »

L’association Horner-Pérez, qui a connu succès et tensions chez Red Bull, coche toutes les cases stratégiques pour un nouvel entrant comme Cadillac. C’est précisément cet historique commun, à la fois glorieux et douloureux, qui rend ce duo si fascinant. En effet, si les deux hommes ont remporté des titres constructeurs, leur collaboration n’a jamais été un long fleuve tranquille. Dans l’ombre écrasante de Max Verstappen, Sergio Pérez a endossé le rôle difficile du lieutenant, un poste où la pression est constante et la reconnaissance, rare.

Cette position l’a fait souffrir. Miné par la comparaison inévitable avec le prodige néerlandais et par les attentes d’une équipe entièrement tournée vers son leader, le pilote mexicain a connu de profondes crises de confiance. Les frictions, parfois exposées au grand jour comme lors du fameux Grand Prix du Brésil 2022, et une inconstance née de cette pression psychologique ont finalement eu raison de sa place chez Red Bull.

Leur réunion chez Cadillac serait donc un pari fou avec un manager et son ancien pilote qui se retrouvent pour bâtir un projet. Mais c’est aussi le risque de voir les anciennes fractures se rouvrir sous la pression d’un nouveau départ. C’est ce mélange d’expérience et de drame potentiel qui a tout d’un feuilleton majeur pour la F1.

Plusieurs défis restent cependant à relever, comme la potentielle réorganisation de la hiérarchie avec Graeme Lowdon et l’obstacle de la Super Licence pour Colton Herta. Mais Cadillac ne manque pas d’options. Plusieurs autres pilotes, dont Valtteri Bottas, Mick Schumacher, voire des pilotes qui évoluent en F2.

En résumé : Ce qui est certain et ce qui reste à confirmer

Ce qui est certain : Cadillac arrive en 2026 comme 11ème écurie, dirigée par Lowdon, avec des moteurs Ferrari. Christian Horner et Sergio Pérez ont tous deux quitté Red Bull et sont libres.

Ce qui reste à confirmer : La signature du duo Horner-Pérez est une rumeur extrêmement persistante et crédible, mais elle attend une confirmation officielle. Si elle se concrétise, Cadillac ne ferait pas qu’entrer en F1 : elle y ferait une entrée fracassante.

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