Ferrari a fait part de son intention de faire appel de la sanction infligée à Racing Points concernant les écopes de frein que l’équipe a utilisées lors du Grand Prix de Belgique qui s’est déroulé aujourd’hui.
Conformément aux pénalités infligées à Racing Point lors du Grand Prix du 70e anniversaire, les commissaires ont réprimandé l’équipe pour avoir utilisé la même conception d’écopes de frein arrière que celle qui avait été précédemment contestée par Renault.
Renault et Ferrari avaient initialement annoncé qu’ils feraient appel de ces pénalités, estimant qu’elles étaient trop indulgentes. Cependant, Renault a par la suite renoncé, laissant Ferrari la seule équipe à poursuivre l’affaire contre Racing Point.
Ferrari a donc notifié aux commissaires du Grand Prix de Belgique son intention de protester contre la réprimande qui a été émise aujourd’hui à Racing Point. Elle dispose de 96 heures pour soumettre officiellement son appel.
Selon les commissaires, Racing Point a confirmé avoir utilisé ce week-end les mêmes écopes de frein que lors des cinq dernières courses, à partir de la première protestation de Renault contre l’équipe au Grand Prix de Styrie.
« Les faits dans cette affaire sont donc identiques à la situation des cinq précédents Grands Prix », ont noté les officiels. « Les commissaires du Grand Prix de Belgique 2020 soutiennent la conviction des commissaires des événements précédents qu’il est important pour le bon déroulement du sport que l’interprétation du règlement par les commissaires soit raisonnablement cohérente », ont-ils ajouté.
« Les commissaires du Grand Prix de Belgique 2020 soutiennent en général ce point de vue, ainsi que celui selon lequel, dans la mesure du possible, cette même cohérence devrait s’appliquer aux sanctions ».
« En ce qui concerne les pénalités, en prenant note de nos commentaires ci-dessus concernant la cohérence, nous pensons que nous devons imposer une réprimande à BWT Racing Point F1 Team pour les voitures 11 [Sergio Perez] et 18 [Lance Stroll] », ont-ils conclu.