Lewis Hamilton a déclaré qu’il se sentait physiquement mal après son retour en F1 à Abu Dhabi, et qu’il était juste heureux de terminer sur le podium
Hamilton a terminé à la troisième place à Yas Marina pour clore sa septième saison couronnée de succès. Max Verstappen a dominé pour Red Bull, avec 15 secondes d’avance sur Valtteri Bottas dans l’autre Mercedes.
Mais Hamilton avait déjà déclaré après la qualification samedi qu’il n’était “pas le moi habituel” et qu’il avait encore “quelques sensations dans les poumons” après sa bataille contre le Covid-19, qui l’a exclu de l’avant-dernière course de 2020 à Bahreïn. Après le course, le Britannique a admis qu’il en ressentait les effets après la course de 55 tours de dimanche et était juste heureux d’être là.
“Je suis démoli. Je ne me sens pas bien”, a déclaré Hamilton à Natalie Pinkham, de Sky Sports F1. “Mais je suis heureux, je suis reconnaissant. Je suis en vie, et je vis pour me battre tous les jours. J’ai quand même réussi à finir la saison avec un podium, donc je suis reconnaissant à l’équipe pour ma participation”.
Hamilton a ajouté : “Compte tenu des deux dernières semaines que j’ai eues, je suis vraiment heureux de ce week-end. C’était une course très difficile pour moi physiquement. Toute l’année, j’ai été bien physiquement, mais aujourd’hui, je ne l’étais définitivement pas”.
Hamilton a été testé positif pour le Covid-19 le lundi 30 novembre à la suite du GP de Bahreïn. Il a ensuite dû s’isoler dans son hôtel pendant 10 jours, où il a souffert de légers symptômes, avant de rendre les résultats négatifs avant la fin de la saison à Abu Dhabi.
L’Anglais a déclaré : “Je savais qu’à un moment donné, si je l’avais, ce serait difficile parce qu’il y a des gens qui perdent la vie, donc je sais que c’est grave. J’ai toujours trouvé très étrange de voir les dirigeants du monde entier rire comme si ce n’était rien.”
“Je suis si reconnaissant d’avoir pu venir ici ce week-end, je savais que je ne serais pas physiquement là où j’avais été pendant tout le reste de la saison mais j’ai réussi, donc quand on veut, on peut.”
