Valtteri Bottas a évité une pénalité pour « départ anticipé » parce que les données officielles de la FIA ont indiqué qu’il n’a pas bougé assez tôt, selon le directeur de course de F1 Michael Masi.
La caméra embarquée a semblé montrer que la Mercedes de Vallteri Bottas a bougé au moment du départ. Cependant, Masi a déclaré que le petit mouvement était dans les tolérances autorisées pour un départ légal.
L’article 36.13 (a) du règlement sportif stipule qu’un pilote sera considéré comme ayant anticipé le départ s’il a « bougé avant que le signal de départ ne soit donné, ce jugement étant effectué par un transpondeur approuvé et fourni par la FIA et installé sur chaque voiture ».
Masi a déclaré: « La manière dont un faux départ est déterminé est en fait clairement détaillée dans le règlement sportif et a été le même processus depuis un certain nombre d’années, c’est-à-dire que le transpondeur installé sur chaque voiture est le mécanisme de référence. »
« Il y a un capteur sur la piste. Et il y a une marge de tolérance admise. » Sebastian Vettel était dans la même situation l’année dernière lors du Grand Prix du Japon et il n’a pas été pénalisé pour la même raison.
« Comme nous l’avons vu au Japon l’année dernière, cette tolérance est le facteur déterminant », a déclaré Masi. « Il n’y avait donc rien d’autre à examiner. Nous avons parlé aux chronométreurs immédiatement et ils ont examiné toutes les données et c’était la fin de l’affaire. »
Malgré son départ controversé, Bottas n’a pas fait un bon départ, passant de la deuxième place à la sixième au premier tour.
Les réseaux sociaux ont été surpris de constater que le pilote de Mercedes n’a pas été immédiatement pénalisé pour le départ, mais que Kimi Raikkonen, d’Alfa Romeo, a reçu une pénalité de 5 secondes pour une raison comparable.
Beaucoup ont même allégué que les commissaires ont fait preuve de partialité à l’égard de Mercedes et ce n’est pas la première fois que la FIA fait face à de telles accusations surtout quand il s’agit de Mercedes.