La FIA confirme le placement sous enquête de son président

La Formule 1 sous le choc : la FIA lance une enquête sur les allégations contre Mohammed Ben Sulayem, président de l’instance

Le communiqué officiel de la FIA, publié récemment, confirme l’ouverture d’une enquête sur les accusations portées contre son président, Mohammed Ben Sulayem. La tension monte d’un cran dans le monde de la Formule 1, tandis que les détails de cette affaire rocambolesque continuent de se dévoiler.

Ben Sulayem est accusé d’avoir outrepassé ses fonctions en intervenant pour influencer le résultat du Grand Prix d’Arabie Saoudite 2023. Selon un rapport accablant, il aurait fait pression pour annuler une pénalité infligée à Fernando Alonso, lui permettant de conserver une place sur le podium au détriment de George Russell.

L’affaire ne s’arrête pas là. Ben Sulayem est également soupçonné d’avoir tenté de bloquer la certification du circuit de Las Vegas pour le Grand Prix 2023. Un lanceur d’alerte affirme que le président de la FIA aurait donné l’ordre de trouver des « prétextes » pour empêcher la course d’avoir lieu, sans aucune justification sportive ou sécuritaire.

Face à ces accusations graves, révélées par BBC Sport, le silence de Ben Sulayem est assourdissant. La FIA, gardienne du temple de la Formule 1, se retrouve fragilisée et sa crédibilité est entachée. L’instance éthique de la FIA est chargée de faire la lumière sur cette affaire, mais la confiance du public est déjà ébranlée.

« La FIA confirme que le Compliance Officer a reçu un rapport détaillant des allégations potentielles impliquant certains membres de ses instances dirigeantes. Le Département de Conformité est en train d’évaluer ces préoccupations, comme il est d’usage dans ce genre de situation, afin de s’assurer que la procédure est méticuleusement suivie », peut-on lire dans le communiqué de la FIA.

L’affaire Ben Sulayem n’est pas un cas isolé. Ces dernières années, la FIA a été critiquée pour sa gestion de plusieurs incidents controversés, notamment la gestion de la lutte au titre entre Lewis Hamilton et Max Verstappen à Abu Dhabi en 2021.

La FIA se targue d’être une organisation garante de l’équité et de la sécurité en Formule 1. Mais le silence assourdissant de Ben Sulayem face à ces accusations et le manque de transparence de l’instance dans son ensemble ne font qu’alimenter les suspicions.

Le rapport de l’instance éthique de la FIA, attendu dans les prochaines semaines, sera déterminant pour l’avenir de Ben Sulayem à la tête de l’organisation. Mais quelle que soit l’issue de cette affaire, la crédibilité de la FIA est déjà sérieusement entachée.

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