Fernando Alonso a ironisé sur le « héros de la course » Hadjar, mais le rookie français a répliqué sèchement après le Grand Prix.

Fernando Alonso n’a jamais aimé qu’on lui fasse perdre du temps. À Singapour, c’est pourtant le rookie français, Isack Hadjar, qui a tenu tête au double champion du monde, provoquant une montée de tension savoureuse.
Deux générations, deux mentalités et, au bout du compte, une querelle publique née d’un simple duel en piste. Entre ironie à la radio et répliques piquantes après l’arrivée, le face-à-face Alonso–Hadjar a pris des allures de mini-feuilleton.
Tout a commencé au cœur du peloton, alors qu’Alonso tentait de se relancer après un départ discret. Devant lui, la Racing Bulls d’Isack Hadjar peinait en ligne droite à cause d’un souci moteur. Mais le jeune Français, malgré sa perte de vitesse, n’a rien lâché. Pendant deux tours, il a résisté bec et ongles à la pression d’un Alonso furieux de voir le chrono s’effondrer.
À la radio, le ton du vétéran a viré à l’ironie : « Le héros de la course, celui-là », a-t-il lâché, visiblement exaspéré.
Après l’arrivée, le double champion du monde n’a pas adouci son jugement. Plus posé, mais toujours piqué, il a tenu à rappeler sa vision des choses : « Il y a des batailles qu’il faut savoir mener, et d’autres non. Quand ta voiture est diminuée, défendre à tout prix devient contre-productif. » Sous-entendu : Hadjar aurait dû s’effacer, plutôt que de compromettre la course des deux hommes.
La réponse du jeune Français ne s’est pas fait attendre, et elle a eu le mérite d’être directe. « Je ne l’ai pas poussé hors de la piste. J’ai défendu proprement », a d’abord assuré Hadjar, avant d’ajouter, un brin provocateur : « S’il n’a pas aimé ce combat, alors il est grincheux… et je ne peux rien faire pour lui. »
Pas de courbettes, pas de langue de bois. Hadjar assume, et revendique son droit à se battre, quel que soit le nom inscrit sur la monoplace dans ses rétroviseurs. Une attitude typique de cette nouvelle génération formée à la dure, qui ne craint ni les légendes ni les polémiques.
En tentant de minimiser la performance du rookie, Alonso a conclu par une pique qui s’est retournée contre lui : « Ils ont une voiture rapide, mais pas beaucoup de points. C’est leur problème. »
Problème : les chiffres disent l’inverse. À Singapour, Racing Bulls devance bel et bien Aston Martin au classement des constructeurs. Ensuite, sur le plan individuel, Hadjar compte désormais plus de points qu’Alonso au championnat pilotes.
📺 Video recopilatorio mejores momentos y adelantamientos Fernando Alonso Singapur 2025
— Nachez (@Nachez98) October 5, 2025
Incluido la batalla con Hadjar (con radio incluida, muy cerdo) y con Bearman, preciosa hasta el punto que casi se tocan
🍿 DISFRUTEN:pic.twitter.com/x5p4HZtBrQ