Dur retour à la réalité pour Oliver Bearman à Melbourne

Après un début prometteur en F1, Oliver Bearman connaît des difficultés en Formule 2 à Melbourne, se qualifiant en 16e position, loin de son coéquipier Antonelli

Oliver Bearman a fait sensation lors de ses débuts en F1 avec Ferrari à Djeddah, mais son retour en Formule 2 à Melbourne a été un véritable cauchemar.

Qualifié en 16ème position ce vendredi, le jeune britannique de 18 ans a subi un sérieux revers par rapport à son coéquipier Kimi Antonelli, brillant deuxième sur la grille.

Pour rappel, Bearman avait été propulsé sur la scène de la F1 pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite, marquant des points précieux en remplaçant Carlos Sainz chez Ferrari. Cette performance avait impressionné le paddock et renforcé ses chances de décrocher une place de titulaire en 2025.

Mais pour concrétiser ce rêve, il devra impérativement confirmer son talent en F2. La tâche s’annonce complexe. Arrivé en début de saison en tant que favori pour le titre, son absence en Arabie Saoudite l’a relégué dans les profondeurs du classement, à 47 points du leader Zane Maloney.

Les qualifications de vendredi n’ont rien arrangé. Alors qu’il tentait d’améliorer son chrono lors d’une avant-dernière tentative, un drapeau rouge l’a contraint à avorter son tour dans le dernier virage. Sa dernière tentative fut également infructueuse, à l’inverse de son coéquipier Antonelli, pilote junior Mercedes, qui s’est hissé à la deuxième place derrière le poleman Dennis Hauger.

Ce retour difficile n’est pas une surprise pour Nico Hulkenberg, pilote Haas avec qui Bearman a livré une bataille intense à Djeddah : « Sa priorité, c’est la F2. S’il n’y performe pas, son exploit à Djeddah sera vite oublié. C’est la dure réalité de ce milieu. Il a la pression sur les épaules de performer en F2 maintenant », a déclaré l’Allemand sur Motorsport.

Avec le retour de Sainz en piste pour les essais libres 1 et 2, l’aventure F1 de Bearman semble temporairement stoppée. Le britannique retrouvera toutefois le volant d’une Haas plus tard dans la saison. Il participera à six séances d’essais libres en 2024, Ayao Komatsu, directeur d’écurie, le voyant comme cible principale pour le mercato estival.

Oliver Bearman devra donc jongler entre ses ambitions en F1 et la nécessité de performer en F2 pour espérer concrétiser son rêve de baquet permanent. La saison s’annonce cruciale pour le jeune prodige britannique.

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