Le Finlandais partira trois places derrière sur la grille de départ du Grand Prix de Styrie après avoir perdu le contrôle de sa voiture dans la voie des stands
Valtteri Bottas a reçu une pénalité de trois places sur la grille de départ du Grand Prix de Styrie après avoir fait un tête-à-queue dans la voie des stands suite à un changement de pneus de routine lors de la FP2.
Bottas a dérapé en franchissant la ligne peinte séparant le garage de la voie de circulation des stands. Il a réussi à éviter une collision avec le mur des stands, mais a dû être poussé dans la bonne direction par les mécaniciens de l’équipe rivale McLaren qui se trouvaient à proximité.
Peu après l’incident, le directeur de l’équipe McLaren, Paul James, a exprimé son inquiétude à propos de l’incident dans un message radio adressé au directeur de course de la FIA, Michael Masi. « Michael, c’est absolument ridicule », dit James. « Ils auraient pu prendre un des gars [parmi les mécaniciens] ou le mur des stands ».
Les commissaires ont convoqué Bottas à une audience 20 minutes après le début de la séance et ont jugé que l’incident était un exemple de « pilotage dangereux », infligeant une pénalité de trois places et deux points de retrait sur sa superlicence.
« Alors que Bottas s’éloignait de la position prévue pour son arrêt au stand, il a perdu le contrôle de la voiture et est parti en tête-à-queue dans la voie rapide », ont déclaré les commissaires dans un communiqué transmis aux médias. « Il a trop tourné le volant, a fait un tête-à-queue et s’est arrêté sur la voie rapide près des stands de McLaren. »
L'image étonnante de cette séance d'essais libres 2: le tête à queue en sortie de stands de @ValtteriBottas ?#StyrianGP
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Pendant l’audition, Bottas a souligné que dans le passé, ils avaient perdu du temps à la sortie des stands. Ils ont donc essayé quelque chose de nouveau, qui consistait à démarrer en deuxième vitesse. En conséquence, le patinage des roues était beaucoup plus élevé et le résultat inattendu. « Par conséquent, il n’a pas réussi à contrôler correctement la voiture sur la voie rapide. Cela doit être considéré comme un pilotage potentiellement dangereux, d’autant plus qu’il y avait du personnel à proximité dans la voie des stands. »
Lorsqu’on lui a demandé d’expliquer l’incident aux médias après la séance, Bottas a répondu : « Oui, j’ai fait un tête-à-queue. Nous avons essayé quelque chose de différent en sortant des stands et il y avait quelques variables par rapport à ce que je fais normalement et c’est pourquoi j’ai fait un tête-à-queue. »
