La Formule 1 a presque doublé la période d’arrêt des équipes, car la crise du coronavirus continue de faire des ravages dans le championnat 2020.
La période pendant laquelle les usines doivent être fermées et les employés liés aux performances des voitures en dehors du travail a été prolongée de 35 à 63 jours consécutifs. Les équipes ont commencé les fermetures à différentes dates en mars. La nouvelle règle signifie que toutes les usines seront fermées jusqu’à la fin du mois de mai.
Ce changement intervient 24 heures après que la F1 a déclaré espérer commencer la saison en juillet. Le président directeur général de la F1, Chase Carey, a déclaré lundi qu’il était « de plus en plus confiant » pour une première course en Autriche du 3 au 5 juillet, suivie de quelques courses en Europe avant de passer à l’Asie et aux Amériques et de terminer le championnat au Moyen-Orient en décembre.
Le plan actuel de la F1 est de remplir le mois de juillet avec deux courses sur des week-ends consécutifs en Autriche, suivies de deux autres à Silverstone. La France figurait sur sa liste de sites possibles en août avec la Hongrie et l’Espagne, même si le Grand Prix de France, qui était prévu pour le 28 juin, a été officiellement annulé lundi.
Mais l’incertitude entourant les plans de la F1 a été confirmée mardi lorsque le gouvernement français a annoncé une interdiction de tout sport jusqu’à la fin du mois d’août, y compris les événements organisés à huis clos. Cela semble mettre un terme à tout espoir de voir une course se dérouler dans notre pays.
Certaines équipes ont maintenu leurs usines en activité pendant la période d’arrêt, car elles font partie d’un projet visant à fournir du matériel médical pour traiter les patients atteints de coronavirus.
Mercedes a conçu et construit un nouvel appareil respiratoire pour les patients, tandis que les sept équipes basées au Royaume-Uni font partie d’un consortium qui a construit des ventilateurs.
Les fabricants de moteurs, qui sont à l’arrêt pour la première fois cette année, ont également vu leur période d’arrêt prolongée, passant de 35 à 49 jours consécutifs en mars, avril, mai ou juin.
